Une des missions du journaliste est de rendre intelligible l’information. Mais le moins que l’on puisse dire est que cette rentrée scolaire ne nous a pas facilité la tâche. Ce lundi 2 septembre s’ouvre une nouvelle ère pour le collège, où les classes de sixième et de cinquième vont changer de fonctionnement, avec la mise en place de groupes en français et en maths.
D’abord appelés «groupes de niveau» par l’initiateur de la réforme, Gabriel Attal, lorsqu’il était ministre de l’Education, ils sont désormais désignés comme «groupes de besoins». Le principe : créer des groupes dans ces deux matières «fondamentales», distincts du groupe classe, pour mieux s’adapter aux élèves et les faire progresser. Une réforme qui a donné lieu à des mois d’intense lutte. Problème : quand on se penche sur leur mise en place concrète, on frise l’entorse cérébrale.
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