Menu
Libération
Casse-tête

«Groupes de besoins» en français et en maths : à chaque collège sa formule

Article réservé aux abonnés
Réunir les élèves les plus faibles ou créer des groupes hétérogènes pour éviter la stigmatisation, revenir ou non en classe entière : les établissements ont dû composer au cas par cas pour appliquer la réforme contestée de Gabriel Attal, qui entre en vigueur cette rentrée pour les sixièmes et les cinquièmes.
Les groupes de français et de maths seront mis en place dès ce lundi 2 septembre. (Cyril Zannettacci/Vu pour Libération)
publié le 31 août 2024 à 14h57

Une des missions du journaliste est de rendre intelligible l’information. Mais le moins que l’on puisse dire est que cette rentrée scolaire ne nous a pas facilité la tâche. Ce lundi 2 septembre s’ouvre une nouvelle ère pour le collège, où les classes de sixième et de cinquième vont changer de fonctionnement, avec la mise en place de groupes en français et en maths.

D’abord appelés «groupes de niveau» par l’initiateur de la réforme, Gabriel Attal, lorsqu’il était ministre de l’Education, ils sont désormais désignés comme «groupes de besoins». Le principe : créer des groupes dans ces deux matières «fondamentales», distincts du groupe classe, pour mieux s’adapter aux élèves et les faire progresser. Une réforme qui a donné lieu à des mois d’intense lutte. Problème : quand on se penche sur leur mise en place concrète, on frise l’entorse cérébrale.

«La disparité est telle, en termes de volonté des chefs d’établissement