Il y a les annonces, et la réalité du terrain. Les groupes de niveau, sortis du chapeau en décembre 2023 par l’ex-ministre de l’Education Gabriel Attal pour relever le niveau des élèves avec son «choc des savoirs», redescendent comme un soufflé. Censé être mis en place en français et en maths en cette rentrée dans les classes de sixième et de cinquième, le dispositif, rebaptisé «groupes de besoins» par la ministre démissionnaire Nicole Belloubet pour mieux faire passer la pilule auprès des syndicats contestataires, peine à s’installer.
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64,5 % des collèges ne mettent pas en place ces groupes «tels que voulus par Gabriel Attal», c’est-à-dire en regroupant les collégiens selon leurs compétences dans les cours de maths et de français, selon une enquête du Snes-FSU menée auprès de 546 collèges et publiée ce mercredi 11 septembre. Seuls 35,5 % des établissements les «appliquent complètement» sur toutes les classes des niveaux concernés, précise le premier syndicat du secondaire.
Les autres effectuent du soutien ponctuel en français ou e