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Libération
Reportage

«Ils veulent tous être flics !» : on a causé orientation professionnelle avec des enfants de maternelle

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Alors que la ministre de l’Education nationale, Elisabeth Borne, a déclaré sur LCP mardi 8 avril qu’il fallait «presque depuis la maternelle réfléchir à la façon dont on se projette dans un métier», «Libération» est allé consulter les travailleurs d’après-demain à la sortie d’un centre aéré aux Lilas, en Seine-Saint-Denis.

A Gif-sur-Yvette (Essonne), en 2021. (Sarah Bouillaud/Hans Lucas)
Publié le 11/04/2025 à 6h20, mis à jour le 13/04/2025 à 14h58

Elisabeth Borne a prévenu. «Je ne suis pas spécialiste de ce sujet», admettait la nouvelle ministre de l’Education nationale lors de la passation de pouvoir rue de Grenelle, le 24 décembre 2024, quelques heures avant la dinde et les marrons. Trois mois et demi plus tard, l’ancienne Première ministre a enfin trouvé le moyen de faire parler d’elle auprès des parents d’élèves. Avec une petite phrase prononcée sur LCP mardi 8 avril. Alors qu’elle est questionnée sur Parcoursup, Elisabeth Borne assure que la plateforme numérique ne doit pas constituer l’alpha et l’oméga de l’orientation professionnelle en France qui devrait, selon elle, commencer bien plus tôt. «Il faut se préparer très jeunes, presque depuis la maternelle, à réfléchir à la façon dont on se projette dans une formation et un métier», insiste la polytechnicienne.

Machine à blagues enclenchée sur les réseaux sociaux, à coups de citations de sketchs de l’humoriste Florence Foresti. Un «bad buzz». Et tant pis si la ministre et son entourage