Des écoliers surmotivés, des collégiens exténués ? Alors qu’une convention citoyenne sur les temps de l’enfant doit commencer ses travaux vendredi 20 juin, Libération est parti en quête du ressenti des premiers concernés, enfants et adolescents, face au rythme de leurs journées. Même pas mal, tranchent, en substance, les écoliers. «Je ne suis pas fatiguée», certifie Maëly, en classe de CE1 à La Calmette (Gard), qui s’enquille des journées de 9 heures à 17 heures. Pas même après son cours de tennis qui fait terminer la fillette de 8 ans à 18 h 15 le mardi soir.
Même fougue chez Macéo, en CE1 dans une école privée sous contrat à Paris, qui «aime bien» ses journée