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La commission d’enquête parlementaire révèle des dissimulations sur le cas Stanislas

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L'enseignement public-privé en débatdossier
La commission d’enquête parlementaire a révélé ce mardi 29 avril que le rapport d’inspection réalisé au sein de l’établissement privé parisien en 2023 a été édulcoré avant d’être transmis au ministre de l’Education nationale. Des faits graves, notamment un climat homophobe, sexiste et autoritaire, figuraient pourtant dans le rapport initial.
Devant le collège Stanislas, dans le VIe arrondissement de Paris, le 28 février 2025. (Riccardo Milani/Hans Lucas via AFP)
publié le 29 avril 2025 à 21h27

Une bombe pour l’Education nationale. La commission d’enquête parlementaire sur les violences en milieu scolaire a révélé ce mardi 29 avril qu’un rapport réalisé en 2023 sur l’établissement privé Stanislas, établissement privé catholique parisien au cœur de nombreuses accusations de discriminations et violences, a été manipulé en coulisses. Des éléments cruciaux ont été expurgés avant d’être transmis à Gabriel Attal, à l’époque ministre de l’Education nationale. Ce rapport, commandé par l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR), avait pour mission d’examiner les accusations concernant un climat homophobe, sexiste et raciste à Stanislas. Mais au lieu de dénoncer ces dérives, la version finale du rapport a dissimulé les faits.

La présidente de la