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Langues régionales : avant les manifestations, les défenseurs de l’immersion inquiets

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Le Conseil constitutionnel a censuré la partie de la loi sur les langues régionales relative à l’immersion à l’école dans le public. Des appels à manifester ce samedi témoignent des craintes pour la pérennité des structures privées existantes.
Dans une école Diwan de Nantes, jeudi. (Théophile Trossat/Libération )
par Miren Garaicoechea et Photo Théophile Trossat
publié le 29 mai 2021 à 8h01

«C’est une attaque sans précédent contre la diversité linguistique en France», estime le collectif «Pour que vivent nos langues», qui regroupe les principales associations d’écoles privées en immersion en langue régionale en France. Ce samedi, en Occitanie, Bretagne, Alsace, Corse ou encore au Pays basque, des manifestations doivent avoir lieu dans plus de 60 villes pour protester contre la loi censurée par le Conseil constitutionnel pour la protection patrimoniale et la promotion des langues régionales. La loi dite «Molac», du nom du député du Morbihan Paul Molac qui l’a portée (groupe Libertés et Territoires) connaît un parcours houleux. D’abord largement adoptée à l’Assemblée nationale le 8 avril (247 voix transpartisanes, 76 contre), elle a fait l’objet d’une saisine au Conseil constitutionnel, à la demande de 61 députés de la majorité. L’opération était, pour certains, diligentée par des proches d