C’est écrit noir sur blanc sur la quatrième page du contrat de législature du Nouveau Front populaire. Dans le chapitre «Faire une grande loi éducation», cette phrase à l’infinitif : «Démocratiser l’université en abolissant Parcoursup et la sélection dans l’université publique.» Le document de la coalition des gauches n’apportant aucune autre précision sur cette proposition, Libération a directement posé la question pour en savoir plus.
Instaurée en 2018, la plateforme Parcoursup recueille et gère les vœux d’affectation dans l’enseignement supérieur des nouveaux bacheliers. Depuis son lancement, celle-ci a été décriée par de nombreux élèves, professeurs et syndicats : la plupart dénoncent une logique de sélection opaque, discriminante et éreintante, comme le soulevait récemment Manès Nadel, vice-président de l’Union syndicale lycéenne (USL) à l’Humanité : «Parcoursup est une machine à broyer l’avenir des lycéens.»
"Parcoursup est une machine à broyer l'avenir des lycéens", affirme @ManesNadel. Le vice-président de l'@USLSyndicat était présent au rassemblement de la société civile du Nouveau Front populaire lundi 17 juin à Montreuil. pic.twitter.com/ot4a414glL
— L'Humanité (@humanite_fr) June 18, 2024