Achat des tout premiers cahiers 21 x 29,7, sac à dos plus gros que l’enfant lui-même ou nouvelle coupe de cheveux pour une nouvelle vie sociale. Si la rentrée au CP, en sixième ou encore en seconde est source d’angoisses pour certains parents, c’est également une sacrée étape pour les principaux intéressés. Entre peur des grands, excitation de se faire de nouveaux copains ou angoisse de ne pas répondre aux exigences des professeurs, la rentrée scolaire dans un nouveau cycle charrie son lot d’attentes, voire d’inquiétudes. Libération est allé à la rencontre de ces nouveaux élèves qui, après avoir été les plus grands, redeviennent les tout-petits.
«On aura moins de temps pour jouer dans la cour»
Arborant un large sourire édenté de deux incisives, Julian, 6 ans, l’assure : le CP, ça ne lui fait pas peur. D’abord, parce qu’il va retrouver ses copains, mais aussi, comme lui souffle sa mère Marine, parce qu’il rejoint à l’école sa tante Tara, de deux ans son aînée. «On va pouvoir jouer ensemble à la récré», lance-t-il. Loin de lui la peur des «grands», comme certains et certaines ont pu la vivre en tant qu’aînés. Dans le train qui relie Tarbes à Paris, rentrant du mariage de ses parents, le garçon qui va à l’école à Saint-Gratien (Val-d’Oise), se rêve déjà jouant au foot dans la cour de récréation.
Elsie, 5 ans, attend ell