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L’école, «priorité absolue» de Gabriel Attal : à quoi bon nommer un nouveau ministre de l’Education ?

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Le fraîchement nommé Premier ministre, Gabriel Attal, a assuré emmener dans ses bagages «la cause de l’école» sur la ligne bien droitière d’un Président plus intéressé par le port de l’uniforme que la mixité sociale.
Gabriel Attal, lors de sa nomination, le 9 janvier à Paris. (Albert Facelly/Libération)
publié le 9 janvier 2024 à 18h15

«Ce ministère, on n’y entre pas par calcul, par intérêt, par stratégie. Ces fonctions, on ne peut les prendre qu’avec envie et passion», déclarait Gabriel Attal le 20 juillet lors de sa passation de pouvoir rue de Grenelle avec son prédécesseur, Pap Ndiaye. Cinq mois après sa nomination, le voilà pourtant nommé à Matignon. Mais sa passion naissante avec l’éducation est telle que le nouveau Premier ministre assure ne pas vouloir s’en défaire au point d’emmener dans ses bagages «la cause de l’école», «mère de nos batailles», pour reprendre les éléments de langage virils du Président qui dit compter sur «l’énergie» de son poulain pour mettre en œuvre son «projet de réarmement et de régénération» (levez la main si vous comprenez le sens de ce dernier mot).

Attal emmène donc l’école avec lui. «Elle sera l’une de mes priorités absolues dans mon action à la tête du gouvernement. Il y aura de ce point de vue une forme de continuité», a-t-il insisté lors sa passation de pouvoir, mardi 9 janvier, avec Elisabeth Borne. Gabriel Attal entend poursuivre le boulot tout