«Même pour un chifoumi, les filles s’éclipsent !» Quand Camille, enseignante d’EPS au collège des Iris de Villeurbanne (Rhône), propose ce jeu en début de cours pour décider quelle équipe engagera le match, rares sont les adolescentes à se porter volontaires. Les exemples comme celui-ci affluent lorsqu’on invite les personnels de l’établissement à illustrer les différences entre filles et garçons qu’ils observent en classe ou dans la cour. Ce lundi 15 septembre, une quarantaine de professeurs, AESH et personnels vie scolaire ont pris place dans la salle polyvalente du collège pour une «sensibilisation» aux stéréotypes de genre à l’école.
«Souvent intériorisés dès le plus jeune âge», ils «influencent parfois inconsciemment les perceptions et les actions des enseignants», écrit le ministère. Cette action s’inscri