Pour eux, il est «urgent» de continuer la lutte, et ce tous ensemble. Ce samedi 25 mai, les principaux syndicats de l’enseignement et lycéens ainsi que la Fédération des conseils des parents d’élèves organisent une manifestation nationale contre le «choc des savoirs». Une action de plus : depuis le mois de janvier, les personnels de l’Education nationale multiplient les modus operandi – grèves, réunions publiques, opérations «collège mort» –, afin de dénoncer cette réforme annoncée en décembre par Gabriel Attal, alors ministre de l’Education nationale. Celle-ci prévoit notamment la mise en place, dès la rentrée prochaine, de groupes de niveaux en cours de mathématiques et de français au collège. La mesure touchera d’abord les élèves de 6e et 5e en septembre 2024, avant d’être étendue aux classes de 4e et 3e en 2025 – de quoi permettre, selon celui qui est depuis devenu Premier ministre, «d’élever le niveau général» dans les classes. Des propos qui ne convainquent guère les enseignants, et pas plus les chercheurs qui ont travaillé
Mobilisation
Les syndicats de l’éducation unis contre le «choc des savoirs» : «Face à ce projet délétère, il est important de faire front»
Article réservé aux abonnés
Dans la manifestation des enseignants opposés à la réforme du «choc des savoirs» à Nantes (Loire-Atlantique), le 2 avril. (Louise Quignon/Libération)
par Amélie Quentel
publié le 25 mai 2024 à 8h58
Dans la même rubrique