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Ras-le-bol

Manifestation des enseignants : «On se bat, mais l’état de l’école publique est inquiétant»

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Une semaine après la rentrée des classes, quelques centaines d’enseignants ont manifesté à Paris ce mardi 10 septembre, dénonçant notamment la généralisation des évaluations des élèves en primaire.
Dans le cortège de la manifestation des enseignants, appelée entre autres par le FSU-SNUipp, le mardi 10 septembre 2024 à Paris. (Ed Jones/AFP)
par Jeanne Koskas
publié le 10 septembre 2024 à 19h50

Les manifestants arrivent au compte-goutte sur les lieux du rendez-vous, devant l’Ecole des Mines Paris-PSL, boulevard Saint-Michel. C’est la FSU-SNUipp, syndicat majoritaire en primaire, qui a appelé les enseignants du premier degré à ne pas faire passer les évaluations nationales et à se mettre en grève ce mardi 10 septembre pour dénoncer leurs conditions de travail. Ils ont été rejoints par les syndicats du second degré, notamment le Snes-FSU, ainsi que par des élus du NFP, comme Alexis Corbière, Aurélie Trouvé ou Arnaud Bonnet. Au total, quelques centaines de personnes.

Aurélie Gagnier, professeure des écoles dans le Haut-Rhin, est en grève pour défendre sa «liberté pédagogique». «Les évaluations nationales conduisent au tri des élèves, dénonce-t-elle. Or, notre métier consiste à travailler avec l’hétérogénéité.» Julie Alix, elle, se dit «déjà épuisée au bout d’une semaine» : «Je ne sais pas si on peut imaginer