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Vous avez sans doute déjà entendu parler du collège catholique privé Stanislas, dans le VIe arrondissement de Paris. Il était au cœur d’une vive polémique visant Amélie Oudéa-Castéra, ex-ministre de l’Education nationale, qui y a scolarisé ses enfants. Libération avait révélé l’ampleur de l’argent public que touche l’établissement aux trois hectares, sept gymnases, deux piscines et 3 600 élèves, de la maternelle à la prépa. En 2022-2023, Stanislas a reçu 1,3 million d’euros de la part de l’Etat. Auquel s’ajoutent, toujours en 2023, 487 000 euros de subventions facultatives de la région Ile-de-France. Comment un établissement privé peut-il toucher de telles sommes d’argent public ?
C’est ce qu’a cherché à comprendre Marie Piquemal, journaliste au service Enquête de Libération. Elle a investigué sur d’autres établissements privés, également sous contrat avec l’Etat, qui ont, comme Stanislas, bénéficié d’importantes subventions publiques. C’est le cas de l’école la plus riche de France, ou encore d’un futur établissement privé à Saint-Colomban. Que nous révèlent ces différents cas, de la façon dont l’argent public est alloué aux établissements privés sous contrat avec l’Etat ?