Menu
Libération
CheckNews
Vos questions, nos réponses
Vidéo

Nos enquêtes sur les écoles privées enrichies avec de l’argent public : entretien avec notre journaliste Marie Piquemal

L'enseignement public-privé en débatdossier
Plusieurs établissements privés, sous contrat d’association avec l’Etat, s’enrichissent grâce à des subventions publiques, alors que leur accès peut parfois coûter très cher. Plongée dans les rouages de ces business qui font de l’argent sur le dos de l’éducation, avec Marie Piquemal, journaliste au service Enquête de Libération.
publié le 13 novembre 2024 à 10h57
(mis à jour le 15 novembre 2024 à 11h45)

Si la vidéo ne s’affiche pas, cliquez ici.

Vous avez sans doute déjà entendu parler du collège catholique privé Stanislas, dans le VIe arrondissement de Paris. Il était au cœur d’une vive polémique visant Amélie Oudéa-Castéra, ex-ministre de l’Education nationale, qui y a scolarisé ses enfants. Libération avait révélé l’ampleur de l’argent public que touche l’établissement aux trois hectares, sept gymnases, deux piscines et 3 600 élèves, de la maternelle à la prépa. En 2022-2023, Stanislas a reçu 1,3 million d’euros de la part de l’Etat. Auquel s’ajoutent, toujours en 2023, 487 000 euros de subventions facultatives de la région Ile-de-France. Comment un établissement privé peut-il toucher de telles sommes d’argent public ?

C’est ce qu’a cherché à comprendre Marie Piquemal, journaliste au service Enquête de Libération. Elle a investigué sur d’autres établissements privés, également sous contrat avec l’Etat, qui ont, comme Stanislas, bénéficié d’importantes subventions publiques. C’est le cas de l’école la plus riche de France, ou encore d’un futur établissement privé à Saint-Colomban. Que nous révèlent ces différents cas, de la façon dont l’argent public est alloué aux établissements privés sous contrat avec l’Etat ?