Lancée par huit syndicats (CGT, FO, CFE-CGC, FA, FSU, Solidaires et Unsa), la journée de mobilisation de la fonction publique était aussi attendue par les travailleurs de l’Education nationale. Ils s’étaient déjà fortement mobilisés le 1er février, avec 47 % des professeurs qui avaient suivi l’appel à la grève, selon le Snes-FSU, et 20 % selon le ministère de l’Education. Les revoilà dans la rue. En tête de cortège. Panneaux et slogans rythment la mobilisation. Un professeur arbore un panneau sur lequel est écrit «Il n’y a pas de moyens Djadja» avec une photo de son ex-ministre Amélie-Oudéa Castéra. Une autre affiche «Belloubet aboule le blé». De quoi donner le ton de cette journée pour réclamer «l’urgence salariale».
Plus de moyens
A Paris, les fonctionnaires se sont donné rendez-vous à 14 heures pour un départ depuis le jardin du Luxembourg. Enseignants et élèves sont de la partie. Tous venus réclamer plu