Rectorat, préfecture, ministère de l’Education, Matignon… Ils ont le sentiment d’avoir frappé à toutes les portes, en vain. L’intersyndicale Education du 93 appelle à une cinquième semaine de mobilisation, et organise une nouvelle journée de grève ce mardi 26 mars.
Si les revendications autour d’un vaste plan d’urgence – chiffré à 358 millions d’euros – n’ont pas changé, l’impatience, elle, monte d’un cran du côté de la communauté éducative. «On est plus de dix jours après l’audience ministérielle et toujours aucune annonce. C’est inadmissible et irresponsable», lance Louise Paternoster, porte-parole de la CGT Educ’action 93. Reçue le 15 mars rue de Grenelle par les services de la ministre Nicole Belloubet, l’intersyndicale était ressortie extrêmement «déçue et en colère face à un ministère qui se défausse complètement de ses responsabilités», selon la syndicaliste.
Une mobilisation qui ne faiblit pas
Pour l’intersyndicale, cette absence de réponse est avant tout l’illustration d’un ministère en crise, qui n’a «n’a plus aucune autonomie» face à un Gabriel Attal omniprésent sur le sujet. «On a vu la ministre Belloubet se faire mettre sur le banc de touche