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Angoisse

Parcoursup, le retour d’une sélection «incertaine et jonchée de péripéties»

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Parcoursupdossier
La phase d’admission s’ouvre ce jeudi soir à 19 heures. Dans un rapport, le collectif Nos services publics pointe les défaillances de l’algorithme. De son côté, l’Unef relance sa plateforme SOS Inscriptions pour venir en aide aux bacheliers non affectés.
En 2021, au premier jour d’ouverture des résultats de Parcoursup, un étudiant sur deux n’avait reçu aucune proposition d’admission. (Adrien Fillon/Hans Lucas via AFP)
publié le 2 juin 2022 à 12h00

Plus de 930 000 jeunes plantés derrière leur écran. Et pour beaucoup, la boule au ventre. C’est ce jeudi à 19 heures que débute la première phase d’admission de Parcoursup. Jusqu’au 15 juillet, candidates et candidats recevront des propositions d’admission dans l’enseignement supérieur en continu. Autrement dit, des journées entières à mettre à jour la plateforme. Sans garantie de trouver une place dans la formation souhaitée.

Depuis 2018, le système est pointé du doigt pour ses défaillances : manque de places, critères de sélection opaques, absence d’accompagnement pour les élèves… Dans son rapport «Parcoursup : une génération en attente» présenté mercredi, le collectif Nos services publics apporte sa pierre à l’édifice. Sur une trentaine de pages, l’enquête dépeint avec minutie la façon dont la plateforme «a manqué son objet». «L’orientation post-bac est-elle mieux réalisée en refusant aux jeunes de poursuivre les études de leur choix ?» s’interroge Prune Helfter-Noah, co-porte-parole du collectif.

Dans son rapport, le collectif étaye son plaidoyer avec des chiffres précis : en 2021, au premier jour d’ouverture des résultats de Parcoursup, un étudiant sur deux (46%) n’avait reçu aucune proposition d’admission. Contre seulement 19% en 2016 avec le sys