Quatre petites semaines plus tard, Amélie Oudéa-Castéra était de retour, ce vendredi matin, sur le perron de la cour du ministère de l’Education nationale, pour une nouvelle passation de pouvoir. Le 12 janvier, elle récupérait le maroquin des mains d’un Gabriel Attal ayant pris soin, durant cinq mois et demi, de dire tout le bien qu’il pensait des enseignants afin de ne pas les braquer – tout en déployant une politique à laquelle ils sont massivement opposés.
Ce vendredi 9 février, «AOC» a confié à sa successeuse, Nicole Belloubet, un ministère en pleine tourmente et la délicate tâche de recoller les morceaux avec une profession dont le niveau de déception et de défiance rappelle la fin de l’ère Jean-Michel Blanquer. Revenant sur son furtif passage rue de Grenelle, celle qui conserve le ministère des Sports et des Jeux olympiques a eu un mot pour tous les personnels qu’elle a pu croiser lors de ses visites dans des établis