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Plan de lutte contre le harcèlement scolaire : «Encore faut-il des moyens»

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Associations et personnels de l’éducation se félicitent de la prise de conscience d’un fléau qui s’étend bien au-delà de l’école, mais attendent de voir ce qui se traduira concrètement sur le terrain, dans les mois et les années à venir.
Selon Elisabeth Allain-Moreno, secrétaire générale du syndicat SE-Unsa, le plan présenté représente un tournant : «On comprend enfin qu’on ne doit plus laisser reposer ce sujet sur l’école alors qu’il se développe aussi en dehors de ses murs.» (Thomas Louapre/Divergence)
publié le 29 septembre 2023 à 8h43

Y aura-t-il un avant et un après dans la lutte contre le harcèlement scolaire ? Mercredi, le gouvernement a présenté son conséquent plan interministériel contre ce fléau qui touche au moins un enfant sur dix. Une réaction d’un seul bloc qui intervient après la succession de drames successifs cette année, des suicides d’enfants et d’ados, qui rappellent que le harcèlement tue, quand il ne laisse pas de traces indélébiles. «La seule réponse efficace est collective […] la mobilisation doit être générale», a martelé Elisabeth Borne aux côtés des ministres de l’Education, de la Justice, du Numérique ou des Sports.

«C’est une nouvelle étape, se félicite Erwan Balanant, député Modem du Finistère et auteur de la loi adoptée en 2022 qui a créé le délit de harcèlement scolaire. Il y a maintenant une véritable prise de conscience, un engagement de toute la société. Le gouvernement dit désormais que notre école doit aussi être celle de l’empathie, du vivre-ensemble, que c’est tout aussi important que les savoirs fondamentaux.» Elisabeth Allain-Moreno, secrétaire g