Y aura-t-il un avant et un après dans la lutte contre le harcèlement scolaire ? Mercredi, le gouvernement a présenté son conséquent plan interministériel contre ce fléau qui touche au moins un enfant sur dix. Une réaction d’un seul bloc qui intervient après la succession de drames successifs cette année, des suicides d’enfants et d’ados, qui rappellent que le harcèlement tue, quand il ne laisse pas de traces indélébiles. «La seule réponse efficace est collective […] la mobilisation doit être générale», a martelé Elisabeth Borne aux côtés des ministres de l’Education, de la Justice, du Numérique ou des Sports.
«C’est une nouvelle étape, se félicite Erwan Balanant, député Modem du Finistère et auteur de la loi adoptée en 2022 qui a créé le délit de harcèlement scolaire. Il y a maintenant une véritable prise de conscience, un engagement de toute la société. Le gouvernement dit désormais que notre école doit aussi être celle de l’empathie, du vivre-ensemble, que c’est tout aussi important que les savoirs fondamentaux.» Elisabeth Allain-Moreno, secrétaire g