Ils n’ont pas voulu attendre la rentrée pour réclamer des places à l’université. Le collectif sans-facs, qui vient en aide aux étudiants qui n’ont pas trouvé d’affectation sur les plateformes Parcoursup et Mon Master, doit se rassembler ce mercredi 16 juillet dans la soirée devant les grilles du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. «L’idée, c’est de mettre le gouvernement devant ses responsabilités et leur transmettre les premiers dossiers de sans-facs», explique Coppélia Moreau, vice-présidente de l’Union nationale des étudiants de France (Unef) de Nanterre, qui a impulsé le mouvement national de contestation de ce qu’elle appelle la «sélection à l’université». Le collectif a déjà recensé plus de 150 dossiers de personnes sans affectation, dont 100 pour l’Université de Nanterre. Selon les chiffres du tableau de bord de Parcoursup datés du 10 juillet, plus de 103 000 candidats sont sans affectation à l’issue de la première phase de Parcoursup. Selon le ministère, en 2024 à l’issue des deux phases, 134 personnes ont fini sans affectation.

Eric Hirwa, 23 ans, n’a eu aucun de ses vœux sur