Menu
Libération
Idée brillante

Pour combler le manque de profs, Michel Barnier veut faire appel aux retraités

Article réservé aux abonnés
Lors de son discours de politique générale, le Premier ministre a érigé l’école en «priorité», mais en évacuant rapidement le sujet.
Michel Barnier, le 1er octobre. (Albert Facelly/Libération)
par Cécile Bourgneuf et Romane Lafosse-Marin
publié le 1er octobre 2024 à 18h07

La solution pour régler la perte d’attractivité du métier enseignant, selon Michel Barnier ? Mieux rémunérer les profs ? Améliorer leurs conditions de travail ? Non : faire appel à des «professeurs retraités volontaires, y compris pour accompagner leurs plus jeunes collègues», a-t-il déclaré mardi 1er octobre à l’Assemblée nationale, lors de son discours de politique générale. «Mais quel sens de l’innovation pour notre école», ironise sur X (ex-Twitter) Guislaine David, cosecrétaire générale de la FSU-SnuiPP, premier syndicat du primaire. Selon le syndicat Snes-FSU, il manquait au moins un professeur dans 56 % des collèges et des lycées lors de cette rentrée scolaire. «Les profs sont en burn-out, certains cherchent même à partir en retraite anticipée tellement ils sont à bout, et là on nous parle de rappeler des retraités ?» réagit Diane, professeure d’histoire-géographi