Aurore s’est inspirée de l’actualité pour son sujet de grand oral : «L’Allemagne et son positionnement vis-à-vis de la Russie avec le conflit actuel en Ukraine.» En terminale au lycée Camille-Guérin à Poitiers (Vienne) – doublette de spécialités histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP) et sciences économiques et sociales –, elle martèle son «envie claire et nette de réussir cette épreuve, malgré les difficultés qu’on peut rencontrer». Avec plus ou moins de niaque, voire la motivation en berne, plus de 520 000 candidats se préparent dès lundi et jusqu’au 1er juillet à passer leur grand oral, dernière étape de ce nouveau bac allégé en épreuves.
L’un des totems de la réforme Blanquer, entré en vigueur en 2019, cet oral a été expérimenté pour la première fois l’an dernier. Comptant pour 10% de la note finale en filière générale et 14% en filière technologique, il se déroule en trois phases : une présentation de cinq minutes sur une question portant sur l’une ou les deux spécialités de l’élève (un sujet choisi et préparé en amont) ; dix minutes de questions-réponses sur cette problématique ; puis cinq minutes d’échange sur le projet d’orientation du candidat. Le jury est composé de deux professeurs, dont l’un enseigne dans l’une des spécialités de l’élève.