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Pour les enseignants, l’attaque terroriste à Arras «ravive une plaie qui n’était pas fermée»

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La communauté éducative, déjà sonnée du meurtre de Samuel Paty il y a trois ans, doit affronter le meurtre d’un de leurs collègues ce vendredi 13 octobre. L’attentat a été perpétré dans l’enceinte d’un lycée, où les profs se sentent de plus en plus vulnérables.
Martin Dousseau, professeur de philosophie au lycée Gambetta à Arras et témoin de l'attaque terroriste survenue dans son lycée ce vendredi. (Stéphane Dubromel/Hans Lucas pour Liberation)
publié le 13 octobre 2023 à 20h09

L’effroi, la sidération, l’indignation. Presque trois ans jour pour jour après l’assassinat de l’enseignant d’histoire-géographie Samuel Paty, les professeurs sont «sous le choc» à la suite de la nouvelle attaque terroriste survenue ce vendredi 13 octobre dans la cité scolaire Gambetta-Carnot, un collège-lycée défini comme «tranquille», en plein centre d’Arras (Pas-de-Calais). Un professeur de français a été tué à coups de couteau, un agent technique, un agent de sécurité et un professeur ont été grièvement blessés. L’homme arrêté est un ancien élève d’une vingtaine d’années, fiché S pour radicalisation.

«Toute la communauté éducative est derrière la famille de ce professeur t