Bernadette l’a constaté à la récréation : la salle des profs était clairsemée, ce lundi. «Les collègues sont davantage restés dans leur salle, je pense qu’ils ont peur», dit cette enseignante d’espagnol dans un collège des Bouches-du-Rhône. Peur de ce variant omicron qui circule à vitesse grand V alors qu’une fois de plus, l’Education nationale est accusée de ne pas suffisamment protéger élèves et personnels.
En cause notamment : l’absence de masques chirurgicaux ou FFP2. L’Etat a bien distribué des masques – Jean-Michel Blanquer avance le chiffre de 160 millions –, mais en tissu, donc moins filtrants. «Il est très difficile de faire cours avec un masque FFP2, lequel est d’ailleurs réservé au monde soignant», a défendu le ministre de l’Education nationale dans une interview au Parisien dimanche, alors que de plus en plus de voix