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Remaniement: les universités vont-elles garder leur ministère?

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Avant chaque nouveau gouvernement, les universitaires craignent de perdre leur ministère. La période ne fait donc pas exception, d’autant plus qu’a été annoncé un exécutif «resserré». Tour d’horizon des différents scénarios.
Sur le campus de l'université de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise), le 17 février. (Cha Gonzalez/Libération)
publié le 17 mai 2022 à 18h35

Le gouvernement annoncé comme «resserré» d’Elisabeth Borne comportera-t-il un ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ? La question agite le milieu et d’aucuns craignent que le domaine ne dispose plus d’un ministère de plein exercice dans quelques jours. «La rumeur avait déjà circulé au moment du remaniement de 2020», avance le secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT, Franck Loureiro. Finalement, Frédérique Vidal avait conservé son portefeuille. «Ce serait très mal pris par la communauté», avertit Loureiro.

«Nous n’avons pas d’inquiétude particulière mais, dans nos propositions [celles des présidents d’université publiées en janvier pour la présidentielle, ndlr], nous avons appuyé sur la nécessité de conserver un ministère de plein exercice», explique à Libération le président de l’université de Reims et vice-président de l’association de France Universités, Guillaume Gellé.

Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation est actuellement le sixième plus important en termes de budget. Avec 25 milliards d’euros, il se place devant «Solidarités et santé» (15,9 milliards), «Travail, emploi et insertion» (14,7 milliards) ou encore «Justice» (12,8 milliards)