La raquette a encore des trous malgré tout. Interviewée lundi 1er septembre sur RTL, la ministre en sursis Elisabeth Borne a annoncé que 2 500 postes d’enseignants restaient dépourvus en ce jour de rentrée scolaire. Un phénomène résiduel, mais moins ample que prévu par les syndicats du secteur, qui situaient dans une fourchette allant de 5 000 à 6 000 le nombre de professeurs manquants pour cette rentrée.
«Ces chiffres ne tiennent pas compte des progrès faits ces derniers jours», a commenté la ministre de l’Education nationale au micro de la station privée. «C’est plutôt l’équivalent de 2 500 professeurs manquants ce matin. Les rectorats vont continuer à travailler, c’est moins que l’an dernier», se réjouit-elle.
Ecole
0,7 % des heures non couvertes
«99,9 % des postes sont bien pourvus dans le premier degré», a poursuivi l’ancienne Première ministre, qui se félicite par ailleurs qu’il n’y ait «quasi-pas de poste non pourvus dans le second degré» en ce jour de rentrée scolaire. Elisabeth Borne reconnaît cependant que, «comme chaque année, des heures d’enseignement ne sont pas totalement couvertes et représentant 0,7 % des heures».
Début juillet, des données compilées par l’AFP avaient anticipé que 2 610 postes d’enseignants n’avaient pas encore trouvé preneurs à l’issue des concours de recrutement, en dépit d’une baisse du nombre de postes offerts dans les académies. L’agence de presse remarquait également que si ce chiffre se trouvait en baisse sur un an, cette dynamique était essentiellement due à une diminution notable du nombre de postes affichés aux concours dans les académies du primaire et les spécialités du secondaire les moins attractives.