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Précarité

Rentrée universitaire: à Angers, circulez, y a rien à louer

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La pénurie de logements devient alarmante à Angers alors que le nombre d’étudiants augmente chaque année et que les prix des loyers s’envolent. Des associations étudiantes s’organisent pour trouver des solutions aux plus démunis.
A Angers comme dans toutes les universités de France, très peu d'étudiants ont des cours en présentiel. (Jean-Michel Delage/Hans Lucas)
par Maxime Pionneau, Correspondant à Angers
publié le 8 septembre 2021 à 4h04

Régulièrement, Angers vient se hisser en haut des classements des villes où il fait bon vivre ou étudier. La préfecture du Maine-et-Loire jouit d’une réputation résumable à quelques mots-clés : ville verte, taille humaine, douceur de vivre… Preuve de cette attractivité, la hausse constante du nombre d’étudiants. Ils étaient près de 30 000 en 2001, environ 43 000 aujourd’hui. Ces trois dernières années, cette hausse s’est encore accentuée avec l’installation de nouvelles écoles. Problème : la pénurie de logement guette, le prix des locations grimpe.

Classement toujours : dans son «enquête sur le coût de la vie étudiante 2021», l’Union nationale des étudiants de France (Unef) place Angers en troisième position des villes ayant connu la plus forte hausse du prix du studio. Plus 4,74 % en un an (de 380 à 398 euros par mois). La Fédération étudiante des associations angevines (Fé2A) a aussi mené son enquête. « En un an, l’augmentation du prix des loyers est de 5,53 %, indique