Et revoilà le retour de l’éternel sujet de la réorganisation des rythmes scolaires. En visite dans le Haut-Rhin dimanche 2 février, Emmanuel Macron a indiqué vouloir rouvrir le débat sur la durée des vacances. Dans son viseur, les congés d’été, jugés trop longs. En 2023, le président avait annoncé envisager une rentrée dès le 20 août, mais seulement «pour des élèves qui en ont besoin». La ministre de l’Education nationale, Elisabeth Borne, a aussi pointé du doigt «les coupures longues» qui se traduiraient par «des pertes de niveau pour les élèves les plus fragiles». Et annoncé vouloir, avec le Premier ministre François Bayrou, lancer «une grande concertation sur le temps scolaire».

Plutôt que de s’attaquer aux grandes vacances, chercheurs et professionnels du monde de l’éducation recommandent de repenser les périodes de travail et de repos tout au long de l’année. Libé fait le point sur les pistes jugées les plus efficaces pour favoriser les apprentissages.

L’horloge biologique de l’enfant, surtout à l’adolescence, prend naturellement du retard. «Elle mature et elle déclenche un coucher et un lever plus tardif, surtout entre 10 ans et 20 ans, éclaire Claude Gronfier, neurobiologiste à l’Inserm et président de la Société francophone de chronobiologie.