Un compromis politique «clair» mais un «non-sens pédagogique». Suite à la publication au Journal officiel ce dimanche 17 mars de l’arrêté sur la mise en place de groupes en mathématiques et en français au collège, les syndicats d’enseignants et de chefs d’établissements ainsi que les fédérations de parents d’élèves restent vent debout contre un dispositif qui n’a en rien perdu son côté «usine à gaz». «On a envie de dire : tout ça pour ça ? casse Sophie Vénétitay, secrétaire générale du syndicat majoritaire Snes-FSU, il y a encore plein de questions, l’organisation concrète sur le terrain est nébuleuse. On est plus face à un jeu d’équilibre politique entre Attal et Belloubet que devant un texte qui prend en compte les enjeux pédagogiques des élèves et des professeurs». Pour preuve : en ce qui concerne la dénomination exacte du dispositif, c’est balle au centre. Après avoir navigué entre «groupes de niveau», chers à Gabriel Attal, et «groupes de besoin» ainsi renommés par la
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«Tout ça pour ça ?» : des syndicats déçus après l’arrêté sur les groupes de niveau au collège
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Le gouvernement Attaldossier
Gabriel Attal et Nicole Belloubet participent à une réunion avec des enseignants lors d'une visite au collège Mathurin-Regnier à Chartres, le 14 mars. (GUILLAUME SOUVANT/AFP)
par Margaux Gable
publié le 17 mars 2024 à 16h25
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