C’était inévitable : après avoir fait la guerre sur terre, en mer et dans les airs, les humains se cherchent querelle dans l’espace. Des satellites étrangers se tournent autour, quelques-uns «butinent» ou «reniflent» les données des autres, une poignée de pays montrent qu’ils sont capables de détruire les joujoux des adversaires… Les arsenaux militaires spatiaux, à l’origine déployés en appui aux opérations des troupes sur terre, font désormais l’objet d’intimidations. Si ces menaces étaient mises à exécution, la France serait-elle prête ? Pour se jauger, le Commandement de l’espace a mis ses unités tactiques en ordre de bataille à l’occasion de l’exercice annuel baptisé «AsterX», au Centre national d’études spatiales, qui s’achève ce vendredi 28 mars à Toulouse. Pendant deux semaines, 170 participants issus de l’armée de l’air et de l’espace, de la marine nationale, de l’armée de terre, mais aussi de la cyberdéfense et du renseignement militaire, se sont coordonnés pour réagir à un scénario fictif, mais fortement inspiré de la réalité, d’att