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Face aux violences dans les établissements scolaires privés, le gouvernement tente de réagir en musclant les contrôles

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Affaire Notre-Dame de Bétharramdossier
Après des années d’inaction et sous la pression des révélations qui secouent le secteur, la ministre de l’Education, Elisabeth Borne, a présenté ce dimanche 16 mars un plan, intitulé «Brisons le silence, agissons ensemble», qui ressemble davantage à de la communication de crise.
La ministre de l'Education, Elisabeth Borne, à l'Elysée, le 17 mars 2025. (Edouard Monfrais-Albertini/Hans Lucas. AFP)
publié le 17 mars 2025 à 21h09

La ministre de l’Education nationale, Elisabeth Borne, a dévoilé ce dimanche 16 mars son «plan», intitulé «Brisons le silence, agissons ensemble». Objectif : «mettre fin aux violences physiques, morales et sexuelles» dans les établissements privés sous contrat. Soit 7 500 écoles, collèges et lycées, financés aux trois quarts par de l’argent public et dans lesquels il n’y avait jusqu’à présent «quasiment aucun contrôle […], une vingtaine sur les années passées par an», a admis Elisabeth Borne lundi sur Franceinfo, précisant qu’il fallait donc «que ça change».

Obligation de faire remonter les signalements

«Pour mieux recueillir la parole des élèves», des questionnaires anonymes seront proposés chaque trimestre aux élèves en internat ou revenant d’un voyage scolaire avec nuitée. A la moindre alerte, des entretiens avec des professionnels sociaux, de santé et des psychologues seront organisés. Sur