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Libération
Reportage

A Paris, une manif pour clamer que «les droits des intersexes et des trans ne se négocient pas»

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LGBT +dossier
Ce samedi, plusieurs centaines de personnes ont manifesté dans Paris lors de la marche annuelle pour les droits des personnes transgenres et intersexes, au lendemain du suicide d’un ado trans dans son lycée au Mans.
Lors de la 22e édition d'ExisTrans, à Paris, en octobre 2018. (Marie Magnin/Hans Lucas. AFP)
publié le 14 mai 2022 à 19h06

Deux ans qu’elle n’avait pu se tenir en raison de la pandémie. Mais ce samedi, c’est un cortège fourni de plusieurs centaines de personnes qui ont pris part à l’ExisTransInter, marche annuelle pour les droits des personnes transgenres et intersexes. Un cortège animé par «la rage trans et intersexe», a martelé Giovanna Rincon, directrice de l’association Acceptess-T au micro place de l’Opéra, d’où se sont élancés en début d’après-midi sous un soleil de plomb les participants et participantes, bien décidés à «faire entendre leur voix». «Les droits des trans et intersexes ne se négocient pas», a-t-elle martelé. Pour la première fois, ce rassemblement s’est tenu en amont de la journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie, le 17 mai, en plein mois des fiertés, et plus à l’automne comme auparavant. Un «choix politique» destiné à mettre au premier plan de l’agenda LGBT + la situation des trans et des intersexes qui «subissent de plein fouet les violences institutionnelles et de la société», a pointé Giovanna Rincon. Et d’enchaîner, en fustigeant l’absence de la ministre chargée de l’Egalité, Elisabeth Moreno : «Madame la ministre, où êtes-vous dans cette marche pour l’Egalité ? Les institutions ne sont pas avec