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Accusation d’agression sexuelle : après la mise en retrait de sa vice-présidente, la Ciivise dans la tourmente

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Au lendemain de la révélation par France Info d’une plainte visant Caroline Rey-Salmon, à la tête de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants, de nombreuses voix appellent à sa démission.
La vice-présidente de la Ciivise, Caroline Rey-Salmon, aujourd'hui mise en retrait, aux côtés du président de la Commission, Sébastien Boueilh, lors de la conférence de presse présentant la feuille de route de l'instance, lundi 5 février à Paris. (Emmanuel Dunand/AFP)
publié le 7 février 2024 à 17h08
(mis à jour le 7 février 2024 à 18h28)

Aussitôt, il a tenu à réagir. Dès la révélation, mardi 6 février par France Info, du dépôt d’une plainte pour agression sexuelle visant la nouvelle vice-présidente de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise), Arnaud Gallais, fondateur de l’association Mouv’ enfants et ancien membre démissionnaire de la Ciivise, a lancé une pétition en ligne, exigeant sa mise en retrait de l’instance. «Il ne s’agit pas de remettre en question le temps de la justice, ou le principe de présomption d’innocence, mais d’appliquer un principe de précaution. C’est la moindre des choses, au vu de la gravité des allégations. Le récit livré par cette jeune femme est édifiant et laisse à penser que son traumatisme et sa dignité n’ont pas été pris en compte», explique-t-il à Libération.