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Inceste

«Amertume», «gâchis» : sans présidence, la Ciivise va-t-elle se relever ?

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A peine installée, la nouvelle Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants fait face à la mise en retrait de sa vice-présidente, accusée d’agression sexuelle, et la démission de son président, suscitant de nouvelles craintes quant à son avenir.
Le président démissionnaire de la Ciivise, Sébastien Boueilh, le 5 février à Paris. (Emmanuel Dunand/AFP)
publié le 9 février 2024 à 17h50

Il décrit un «mélange de colère et d’incompréhension». Lui qui fut parmi les premiers à dénoncer l’inceste qu’il a subi, enfant, sous le hashtag #MeTooInceste, né en janvier 2021 sur les réseaux sociaux, avait rejoint la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) dès son lancement, dans l’espoir que les choses changent. En décembre, après l’annonce de l’éviction du juge Edouard Durand à la tête de l’instance, Laurent Boyet avait choisi, aux côtés d’une douzaine d’autres membres, de donner sa démission, inquiet d’un changement de doctrine. Cette fois, la Ciivise connaît un nouveau coup dur, avec la démission de son président tout juste nommé, Sébastien Boueilh, elle-même survenue après la