Il décrit un «mélange de colère et d’incompréhension». Lui qui fut parmi les premiers à dénoncer l’inceste qu’il a subi, enfant, sous le hashtag #MeTooInceste, né en janvier 2021 sur les réseaux sociaux, avait rejoint la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) dès son lancement, dans l’espoir que les choses changent. En décembre, après l’annonce de l’éviction du juge Edouard Durand à la tête de l’instance, Laurent Boyet avait choisi, aux côtés d’une douzaine d’autres membres, de donner sa démission, inquiet d’un changement de doctrine. Cette fois, la Ciivise connaît un nouveau coup dur, avec la démission de son président tout juste nommé, Sébastien Boueilh, elle-même survenue après la
Inceste
«Amertume», «gâchis» : sans présidence, la Ciivise va-t-elle se relever ?
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Le président démissionnaire de la Ciivise, Sébastien Boueilh, le 5 février à Paris. (Emmanuel Dunand/AFP)
par Virginie Ballet
publié le 9 février 2024 à 17h50
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