A la tête d’un ministère social au périmètre XXL, Catherine Vautrin admet d’entrée un «échec» des politiques de protection de l’enfance. Attendue au tournant avec la publication mardi 8 avril d’un rapport parlementaire, et sans grands moyens financiers, elle entend réorganiser le secteur.
Le taux de natalité chute, et pourtant le nombre d’enfants pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance (ASE) ne fait qu’augmenter. Comment l’expliquer ?
En grande partie par l’augmentation des violences intrafamiliales, révélée pendant le Covid et qui persiste, ainsi que par des situations sociales et familiales difficiles. Nous devons d’abord nous demander comment éviter le placement. No