Menu
Libération
Petite enfance

Financement des crèches : des élus de grandes villes appellent à une refonte du système

Article réservé aux abonnés
Lille, Bordeaux, Lyon, Marseille et Dijon : des élus à la petite enfance plaident pour l’instauration d’un montant plancher, sous lequel collectivités et entreprises n’auraient plus le droit de gérer des berceaux, afin de cesser de tirer vers le bas la qualité d’accueil des bébés.
Les élus suggèrent la création d'un ministère de la Petite enfance ou, à défaut, un rattachement au ministère de l'Education nationale, avec un budget directement débattu par les parlementaires. (Antoine Boureau/Hans Lucas. AFP)
publié le 24 septembre 2024 à 20h44

Objectif : remettre le système à plat une bonne fois pour toutes. Cinq élus à la petite enfance, des communes de Lille, Bordeaux, Lyon, Marseille et Dijon, ont présenté, ce mardi 24 septembre, leurs propositions pour sortir le secteur de l’accueil des jeunes enfants de la crise dans laquelle il est enkysté depuis plusieurs années, et cesser de mettre des pansements sur des jambes de bois. S’ils ont choisi, afin de gagner en visibilité et espérer peser sur le gouvernement, de dérouler leur vision dans le sillage de la sortie du livre les Ogres, dans lequel le journaliste Victor Castanet décrypte le fonctionnement low cost des crèches privées lucratives et surtout du groupe People & Baby, leur réflexion n’est pas nouvelle.

«On n’est pas venus ici pour commenter les dérives d’un système qui ont été X fois très bien documentées et décrites. On est là pour interroger les causes du système et proposer de changer total