«Quoi ? Non ! Impossible ! Ils ne peuvent pas me faire ça !» s’attriste Célestine, 53 ans, habitante du quartier du Panier, dans le IIe arrondissement de Marseille et surtout fan inconditionnelle de Plus Belle la vie. «J’ai vu tous les épisodes, je les regarde même en replay. Cette série, c’est la vraie vie de Marseille, vous comprenez ? Ça montre autre chose aux téléspectateurs que le nombre de morts dans les quartiers», insiste l’aficionada.
Célestine ne lit, ni n’écoute les infos. C’est nous qui lui apprenons l’annonce de l’arrêt de la série emblématique de France 3 pour la fin de l’année, après dix-sept ans d’existence. Selon le Figaro, la série quotidienne diffusée à l’heure du repas, produite par Newen – filiale de production du groupe TF1 – connaîtrait des chutes d’audience telles que la chaîne aurait décidé d’y mettre fin.
Là où en 2017, «PBLV» contribuaient encore à 1,1 point de l’audience globale de France 3, aujourd’hui ce chiffre tournerait plutôt autour de 0,2 point, passant de plus de 5 millions de téléspectateurs à ses débuts à la moitié a