C’est bien connu : à Marseille, le Parisien est coupable de tous les maux. La surfréquentation des calanques, c’est lui. Les restaurants bio et healthy, encore lui – comme la gentrification du centre de Marseille en général. Et les prix de l’immobilier qui flambent, c’est bien sûr encore lui. La faute à son compte en banque bien plus fourni que le Marseillais lambda et à des offres d’achat au prix, sans négociation, surtout s’il dégote une petite terrasse. Du jamais vu. Si le Covid et l’avènement du télétravail ont jeté des hordes de Parisiens sur les routes de l’exode un peu partout en France, notamment en Bretagne, le sud-est et sa capitale Marseille ont décroché le pompon. Ce qu’une récente étude d’une plateforme de déménagement confirme : «En 2020, l’agglomération marseillaise est devenue la destination préférée des Parisiens», et représente la ville d’arrivée de près de 10 % de ceux qui font le grand saut de l’autre côté du périphérique, supplantant ainsi Bordeaux, à la première place en 2019.
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On aurait pu imaginer qu’une ville marquée par l’effondrement d’immeubles qui a fait huit morts et entraîné des évacuations massives il y a à peine trois ans refrén