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Guerre en Ukraine : «On a plus de propositions d’hébergement que de réfugiés qui arrivent»

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Guerre entre l'Ukraine et la Russiedossier
Coprésidée par la maire de Strasbourg Jeanne Barseghian, l’Association nationale des villes et territoires accueillants s’organise pour venir en aide aux ressortissants ukrainiens. L’édile revient sur cette mobilisation.
L'arrivée de réfugiés ukrainiens à l'aéroport de Beauvais, le 2 mars 2022. (Albert FACELLY/Libération)
par Line Chopin
publié le 3 mars 2022 à 15h50

Créée en 2018, l’Association nationale des villes et territoires accueillants (Anvita) défend l’accueil inconditionnel des personnes dans le besoin. Elle fédère aujourd’hui 60 collectivités territoriales, en majorité des communes mais aussi des métropoles, des départements et des régions, auxquelles s’ajoutent 55 élus présents à titre individuel. Jeanne Barseghian, maire EE-LV de Strasbourg, est la coprésidente de l’Anvita. Si un nombre assez faible de réfugiés ukrainiens sont déjà arrivés en France, «moins d’une centaine», selon le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, l’Anvita se mobilise d’ores et déjà pour les accueillir et les soutenir.

Comment se mobilisent les collectivités de l’Anvita pour aider les réfugiés ukrainiens ?

La première des choses a été de prendre immédiatement position et d’envoyer notre soutien au peuple ukrainien. Ensuite, les collectivités ont un rôle de mobilisation et de coordination, en lien avec les services de l’Etat, pour anticiper les besoins. Elles sont en prise directe avec les différents acteurs du territoire, donc on peut assez facilement coordonner ce type d’opérations. Il est important que les collectivités françaises puissent préparer l’arrivée de ces personnes, même si on a du mal à en estimer l’ampleur à l’échelle française.

Dans cette aide d’urgence,