Février 2024. Dans un café de la place d’Aligre, à Paris, les deux metteurs en scène Hiam Abbass et Jean-Baptiste Sastre me parlent pour la première fois de leur projet : monter une troupe avec des jeunes comédiens amateurs pour jouer une pièce de théâtre lors de la commémoration des 80 ans de la libération de Buchenwald ; à l’intérieur même du camp de concentration. Les idées sont claires dans leurs têtes mais tout est en chantier. Ils travaillent encore sur l’Ecriture ou la Vie, le texte de Jorge Semprún, qu’ils adaptent, frappent à toutes les portes pour obtenir des financements et cherchent des jeunes pour intégrer la troupe. Hiam Abbass enchaîne en même temps les tournages à l’étranger et la promotion du documentaire de sa fille Lina Soualem, Bye bye Tibériade.
On retrouve Hiam Abbass un an plus tard dans le même quartier. Le chantier est terminé.