«A Springfield, les immigrés mangent les chats, les chiens, les animaux domestiques», assénait Donald Trump lors du débat l’opposant à Kamala Harris le 10 septembre. Malgré les démentis des journalistes, des autorités locales et des habitants, l’ancien président des Etats-Unis s’est enfoncé une énième fois dans le complotisme, et a probablement embarqué avec lui son noyau d’électeurs. Dans une Amérique profondément divisée, beaucoup ont baissé les bras, ne sachant plus comment discuter avec des personnes acquises aux théories conspirationnistes. Et pourtant, des chercheurs américains viennent de prouver que l’intelligence artificielle peut réduire durablement ces croyances pourtant bien ancrées.
Le 11 Septembre n’a jamais eu lieu, l’élection américaine de 2020 a été truquée, le réchauffement climatique n’existe pas… Des Américains comme des Français adhèrent à ces théories. La France n’est, cela dit, pas encore au niveau alarmant atteint aux Etats-Unis : plus de la moitié (55 %) des Américains déclarent croire aux théories du complot, contre à peine un Français sur trois (35 %),