Par plus de 30 degrés, tous les volets sont fermés. Le moindre rayon de soleil, caché. Les rues de Tarbes, désertes. Un après-midi de juillet aux températures élevées, presque ordinaire dans les Hautes-Pyrénées. Derrière de hautes portes en fer bleues installées en plein centre, et après avoir franchi des portiques de sécurité, des grilles fermées à double tour et quelques escaliers, la chaleur nous poursuit. Une verrière installée au plafond inonde d’une lumière brûlante le bâtiment construit en Y inversé. A la maison d’arrêt de Tarbes, petite structure bâtie sur trois niveaux, plus on monte, plus on suffoque.
Et encore, «il fait un peu moins chaud que lors de ma dernière visite», il y a un an, fin juillet 2024, annonce Sylvie Ferrer, députée La France insoumise des Hautes-Pyrénées, écharpe tricolore autour du cou. Mercredi 16 juillet, elle fait, à nouveau, valoir l’un de ses droits de parlementaire qui lui permet d’effectuer des visites inopinées des établissements pénitentiaires. Au total, «c’est la tro