Au moins 8 938 personnes sont mortes en tentant de migrer en 2024, a annoncé ce vendredi 21 mars l’Organisation internationale pour les migrations. Le bilan réel est «probablement bien plus élevé».

Après l’évacuation du lieu culturel parisien qu’ils occupaient depuis trois mois, les jeunes ont été remis à la rue. Selon le collectif qui coordonnait l’occupation, une vingtaine auraient reçu l’ordre de quitter le territoire.

Alors que le ministre de l’Intérieur poursuit le bras de fer contre Alger, le diplomate Gérard Araud juge que la surmédiatisation et la brutalité de cette position ne sert qu’à entretenir l’escalade de la crise entre les deux pays.

L’ancienne ministre et actuelle présidente de France terre d’asile dénonce l’expulsion des migrants occupant le centre culturel parisien, accusant l’Etat et les collectivités de se défausser en se renvoyant la balle.

Les forces de l’ordre ont procédé ce mardi 18 mars au matin à l’évacuation sous tension du lieu culturel au cœur de Paris, occupé depuis plus de trois mois par des centaines de jeunes migrants.

Ce mardi 18 mars au petit matin, les forces de l’ordre ont encerclé la salle de spectacle parisienne occupée depuis trois mois par environ 500 exilés. Des dizaines de manifestants présents ont été nassés.

Les textes, présentés ce mardi, proposent notamment d’augmenter la durée de rétention pour les étrangers dangereux et de conditionner les prestations sociales à une durée de résidence. La gauche dénonce une «retaillisation du Sénat».

Les exilés sans solution d’hébergement qui occupent le lieu depuis décembre en seront expulsés au plus tard mardi, en vertu d’un arrêté pris ce lundi par la préfecture de police de Paris. Près de 500 personnes vont être remises à la rue.

Les centaines de femmes et hommes exilés, qui occupent le lieu culturel parisien depuis le 10 décembre pour demander un hébergement, doivent évacuer les lieux sur ordre du préfet d’ici ce mardi 18 mars.

Ces praticiens diplômés hors de l’UE (Padhue) exerçant en France, se mobilisent pour obtenir des régularisations souvent promises mais jamais effectives.

Un article du tabloïd britannique décrit des violences sexuelles dans la salle de spectacle occupée par de jeunes migrants depuis décembre, sans préciser la source de ses affirmations. La direction du théâtre et ses occupants démentent.

Face au durcissement de la politique migratoire, de nombreux exilés font le choix de ne pas entamer les démarches pour se faire régulariser, par peur de recevoir une OQTF et d’être expulsés.

Alors que 446 jeunes occupent les lieux selon un dernier décompte, la direction a décidé ce vendredi 28 février de mettre à exécution sa menace d’abandonner le bâtiment si les autorités ne trouvaient pas de solution.

La Cimade, qui défend les droits des étrangers, a annoncé son retrait du CRA de Seine-et-Marne en raison de sa gestion «de plus en plus carcérale». La députée Danielle Simonnet est allée y exercer mardi 25 février son droit de visite.

A l’occasion d’un comité interministériel sur l’immigration, si François Bayrou a pris soin de nuancer les sorties de son ministre de l’Intérieur, il a demandé un réexamen de l’accord de  1968 entre la France et l’Algérie.

Créé en 2005 et réactivé par le gouvernement Bayrou, ce super-conseil doit se tenir à 14 heures à Matignon ce mercredi 26 février pour examiner les «leviers» permettant de renforcer les contrôles migratoires.

Dans le Puy-de-Dôme, l’association Agir ensemble pour l’Ukraine accueille des réfugiés et envoie régulièrement de l’aide médicale et alimentaire au pays.

Depuis fin janvier, des patrouilles sont déployées sur trois lignes de bus du Calaisis empruntées par des exilés. Un dispositif annoncé par le ministre de l’Intérieur en novembre. A bord, les habitants se montrent compréhensifs.

En 2023, le maire de Béziers a refusé de célébrer l’union d’Eva et de Mustapha, Algérien. Ce dernier, sous le coup d’une OQTF, a été aussitôt expulsé en Algérie. Ménard était convoqué par le procureur de Montpellier, ce mardi 18 février.

Alors que François Bayrou veut organiser un «large débat public» sur l’immigration, «Libé» est allé à la rencontre de détenteurs de la nationalité française et d’étrangers installés sur le territoire depuis de longues années.

Le bilan de l’année 2024 publié, mercredi 12 février, par la préfecture de la Manche et de la mer du Nord révèle une importante hausse du nombre de personnes secourues en mer en tentant de rejoindre l’Angleterre.

L’homme faisait partie des assaillants impliqués dans une prise d’otages sur un voilier français en 2009, qui a causé la mort d’un marin. Sous le coup d’une OQTF, celui qui est soutenu par la veuve du défunt sera fixé sur son sort vendredi.

Deux mois après la catastrophe, le préfet du département, François-Xavier Bieuville, revient pour «Libération» sur la gestion de la crise et sur les problématiques auxquelles il est encore confronté.

Le député RN Sébastien Chenu, ou l’eurodéputée Reconquête Sarah Knafo, reprennent le chiffre avancé dans un article de «l’Opinion» afin de s’attaquer au coût supposé de l’immigration algérienne pour le système de santé français.

Cofondatrice du Samu social, l’adjointe à la maire de Paris en charge des droits de l’enfant raconte des débuts dans la vie marquée par la pauvreté.

Le tribunal administratif de Paris a ordonné ce jeudi 13 février l’évacuation des 300 jeunes migrants qui occupent le lieu culturel parisien depuis le mois de décembre.

Le programme mettant en scène six personnes qui expérimentent «la vie des réfugiés» fait les gros titres outre-Manche et crée des débats sur un sujet déjà à vif outre-Manche.

Un collectif appelle les députés de tout bord, à voter pour une proposition de loi visant à supprimer le délai d’attente imposé aux demandeurs d’asile qui sera discutée à l’Assemblée nationale les 12 et 20 février.

Les deux corps ont été retrouvés dimanche 9 février à 300 mètres l’un de l’autre, à Berck. Ils pourraient être ceux de «migrants ayant tenté d’embarquer à bord d’un taxi-boat», selon la préfecture du Pas-de-Calais.

Critiqué au sein même de la majorité pour sa volonté d’organiser un large débat sur l’immigration, le Premier ministre assure ce samedi 8 février au «Parisien» que les discussions doivent aller au-delà de la question du droit du sol.

Les conditions d’acquisition de la nationalité française pour des enfants de parents étrangers ont été durcies à Mayotte, et elles restent compliquées dans le reste de la France.

De surenchères en combat de coqs entre Darmanin et Retailleau, on pourrit le climat et on fait le jeu de l’extrême droite.

Dans «Go Back to Where You Came From», la chaîne britannique met en scène six habitants du Royaume-Uni dans des situations vécues par les migrants, avec à la fin une traversée à risque en bateau. Le prétexte de la sensibilisation a bon dos.

Le maire socialiste Nicolas Mayer-Rossignol a fait apposer sur l’hôtel de ville normand une affiche de la jeune femme arrivée en France du Kosovo il y a neuf ans. Il proteste contre son obligation de quitter le territoire.

La Direction générale des étrangers en France a livré ce mardi 4 février ses estimations pour l’année passée.

Si les députés socialistes se félicitent d’avoir «bloqué» les desseins de la droite et du Rassemblement national, les insoumis, eux, déplorent une baisse des financements pour l’AME, réservée aux soins des immigrés en situation irrégulière,

L’avocat au barreau de Lyon et spécialiste du droit des étrangers et de la nationalité Morade Zouine décrypte le contenu du texte de 1968, sur lequel nombre de politiques, surtout à droite, voudraient aujourd’hui revenir.

Le directeur général de la gendarmerie nationale a estimé ce jeudi que la «circulaire de 2013» interdisant ce type d’intervention «aurait dû être respectée» et que la collégienne scolarisée en Moselle n’aurait pas dû être interpellée.

En suivant les chemins de l’extrême droite sur le terrain de l’immigration, le Premier ministre commet une faute qui pourrait placer sa survie politique, comme celle de Michel Barnier avant lui, entre les mains du RN.

Le cas de la jeune femme, sous le coup d’une OQTF malgré une promesse d’embauche, a fait le tour des médias. Mais les histoires d’immigrés modèles ne doivent pas passer pour des exceptions, ni occulter celles de nombreux invisibles.