Alors que le parti d’extrême droite égrène tranquillement son programme fondé sur la haine, il est plus que jamais nécessaire de s’élever contre sa raison d’être : le racisme et le rejet de l’autre.

La question d’un enjeu «de vie ou de mort», n’est pas qu’une façon de parler. Pour nombre de Français, les mesures prônées par l’extrême droite auraient un impact catastrophique.

La Communauté urbaine de Dunkerque a reçu les associations d’aide aux migrants ce mardi 25 juin et a confirmé la création de davantage de points d’eau après la découverte de l’empoisonnement de l’un d’eux.

Jeudi au Palais de la Porte dorée, une vingtaine d’artistes, militants et intellectuels étaient conviés à répondre à la question : «Immigration : de quoi avons-nous peur ?». Une soirée en forme de remède au découragement.

Une séquence où l’on voit une aide-soignante noire, Divine Kinkela, se faire agonir d’injures par ses voisins, suscite l’émotion. Mais combien d’autres xénophobes n’ont pas été filmés ?

Vendredi 14 juin, l’eau utilisée pour boire, se laver et cuisiner par des centaines de personnes est devenue bleutée. Utopia 56 dénonce «un acte malveillant» sur ce campement connu et délaissé par les autorités publiques.

Le spécialiste des migrations dénonce le jeu dangereux des petites phrases par un président en absence totale de repère politique.

Ils ont récemment obtenu la nationalité française, et ont voté pour la première fois de leur vie aux européennes. Ils sont déterminés à empêcher l’extrême droite d’arriver au pouvoir le 7 juillet.

Pour la responsable associative, une éventuelle victoire du RN aux prochaines législatives renforcerait la stigmatisation des migrants à coup de «fantasmes d’insécurité généralisée et d’envahissement».

Les indépendantistes voient dans le dégel du corps électoral une nouvelle tentative de dilution du peuple kanak. Ces dernières années, les prises de position en faveur d’une politique migratoire volontariste émanaient du monde économique.

L’historien et politologue Patrick Weil réagit à la parution de notre récit autour de Céline et Alexandre, deux Français nés à Madagascar dont la nationalité française a été retirée. Il interroge le zèle de la justice.

Deux ressortissants soudanais de 19 et 24 ans ont été arrêtés à Londres. Ils étaient recherchés par les autorités françaises après la mort de cinq migrants dans la Manche en avril, parmi lesquels une fillette de 7 ans.

Institutions, immigration, défense, écologie… A l’approche du scrutin du 9 juin, «Libé» a épluché les programmes des huit principales listes en lice. Dans cet épisode, focus sur l’immigration.

La justice française a retiré brutalement leurs papiers à ces frère et sœur, nés à Madagascar de parents français, à cause d’une erreur dans leurs actes de naissance. Depuis, ils errent, sans protection sociale, sans pouvoir travailler.

Pour le professeur de droit pénal Olivier Cahn, l’expulsion d’un ressortissant tunisien malgré l’annulation de son interdiction de territoire s’ajoute à des «précédents où Gérald Darmanin a fait dire à la loi ce qu’elle ne dit pas».

Depuis le début de l’année, 10 170 personnes sont parvenues à traverser la Manche. Beaucoup viennent d’Afghanistan, d’Iran et de Turquie.

Une douzaine d’anciens employés montent un dossier judiciaire aux prud’hommes et au pénal contre leur entreprise sous-traitante NTI et leurs donneurs d’ordre. Ils dénoncent des conditions de travail dangereuses et vont porter plainte.

Le Président de la République devrait présenter ce vendredi, à une délégation d’élus mahorais, deux projets de loi pour mettre fin au droit du sol sur l’île et pour lutter contre la délinquance.

Depuis le 6 avril, le bâtiment culturel du XIe arrondissement de la capitale abrite 170 jeunes qui se disent mineurs. Un dossier symptomatique de la crise de la politique de l’hébergement d’urgence dans la capitale.

Suspendu par la justice dès sa publication en octobre, l’arrêté d’expulsion de la jeune femme de 25 ans emmenée en Syrie par sa mère radicalisée il y a dix ans a été annulé, a-t-on appris ce mardi 7 mai.

Photos et vidéos à l’appui, le gouvernement britannique affirme a avoir arrêté les premiers migrants qui devraient être envoyés de force au Rwanda d’ici l’été, selon la nouvelle loi en vigueur dans le royaume.

Sur CNews, le chroniqueur de «l’Heure des pros» avance le chiffre de 500 000 entrées d’immigrés chaque année. Mais le cumul qu’il opère n’a pas de sens.

La philosophe Ayyam Sureau revient sur l’adoption le lundi 22 avril d’une loi britannique permettant d’expulser vers Kigali des demandeurs d’asile entrés illégalement.

A Wimereux, dans le Pas-de-Calais, au moins cinq migrants, dont un enfant, sont morts en tentant de rallier le Royaume-Uni dans la nuit de lundi 22 à mardi 23 avril. La police britannique a annoncé avoir arrêté trois hommes.

Cinq personnes sont mortes, dans la nuit de lundi à mardi, en tentant de traverser la Manche. La loi d’expulsion vers le Rwanda, passée au même moment par le Parlement britannique, ne devrait pas refroidir les candidats à l'asile.

La LDH et la CGT veulent empêcher ce changement dans le recensement, car ils y voient un risque de «classification ethnique». Loin de stigmatiser les minorités, ces données peuvent nourrir un grand nombre d’analyses.

De nombreux sans-papiers transportent courses et repas commandés en ligne. A Paris, ils racontent le lien qu’ils ont créé avec leur principal outil de travail, entre galères et stratagèmes pour gagner leur vie.

Lancée il y a un an, l’opération sécuritaire va être reconduite dans les prochains jours. Si le ministre de l’Intérieur a aussi promis l’instauration d’un «rideau de fer» pour lutter contre l’immigration, les Mahorais sont dubitatifs.

L’un des plus grands squats d’Ile-de-France, où survivent des travailleurs réfugiés et des enfants scolarisés, risque d’être fermé de façon imminente. Si les conditions de vie y sont précaires, les habitants craignent de retrouver la rue.

Le Conseil constitutionnel rappelle à l’extrême droite et à la droite qui s’extrémise que la «préférence nationale» est contraire aux principes fondamentaux de notre République.

De Calais à la Montérégie, au Québec, les mêmes histoires d’exilés qui traversent les frontières au péril de leur vie.

Une tentative de départ vers l’Angleterre empêchée par les forces de l’ordre a abouti à l’incendie d’une embarcation. Si la préfecture accuse les réfugiés, plusieurs témoignages mettent en cause des tirs de grenades lacrymogènes.

Le Conseil constitutionnel estime ce jeudi 11 avril que le référendum voulu par la droite porte une «atteinte disproportionnée» aux «droits à la protection sociale» des étrangers en situation régulière.

Cette réforme, issue d’un compromis difficile entre les députés, va durcir les contrôles des arrivées aux frontières de l’UE et mettre en place un système de solidarité entre Etats membres.

Oubliés depuis la célébration de la France «black-blanc-beur» à cause de la montée des discours xénophobes, les enfants de couples mixtes sont un peu plus de 4 millions aujourd’hui.

Dans une France qui se métisse, où le racisme reste prégnant, parfois au sein même de leur famille, les enfants issus d’un parent blanc et d’un autre racisé se construisent une identité plurielle.

Contraints de quitter Paris et ses environs, des expulsés trouvent, en dehors de la métropole, un accueil temporaire dans des «sas», et l’espoir d’un relogement.

Depuis l’automne, des ONG dénoncent une intensification des expulsions de personnes à la rue. Un «nettoyage social» qui voit marginaux, réfugiés, sans-papiers et travailleuses du sexe repoussés hors de la capitale.

Arrêté pour une «infraction routière» par la gendarmerie, l’agriculteur a été placé en garde à vue car plusieurs de ses passagers étaient en situation irrégulière, justifie la préfecture des Alpes-Maritimes.

Point de passage de nombreux migrants qui franchissent la frontière avec l’Italie par les Alpes, l’édile divers droite, Arnaud Murgia, exige le retrait d’ici au 22 mars d’un mémorial érigé le 6 février par un collectif d’associations.