Après le décès de son bébé provoqué par une intoxication au monoxyde de carbone, Fatima, réfugiée ivoirienne dans le Nord, met en cause la lenteur de l’administration.

Le passage aux démarches en ligne a fait s’allonger les délais pour les étrangers en situation régulière, pourrissant leur quotidien. La Cimade dénonce des «ruptures de droits».

L’homme de 55 ans originaire du Sénégal est menacé de quitter son logement, qu’il loue dans un foyer de travailleurs immigrés, pour avoir accueilli une tierce personne.

Le stade d’un quartier populaire de Mamoudzou, où se sont installés des réfugiés, cristallise la colère des Mahorais. La plupart des demandeurs d’asile, au parcours tragique, doivent être envoyés en métropole.

Une semaine après l’évacuation de 400 jeunes étrangers logeant dans des tentes à Paris, la plupart d’entre eux restent sans solution d’hébergement. Des associations dénoncent depuis plusieurs un «nettoyage social» avant les Jeux.

L’ONG Begum Organization for Women lance ce vendredi 8 mars depuis Paris sa chaîne de télévision. Objectif : permettre aux filles, privées d’écoles en Afghanistan, d’avoir un accès à l’éducation.

La préfecture de police de Paris a délogé plus de 400 personnes sur les quais de Seine sans mise à l’abri, arguant un risque de crue du fleuve. Les associations, elles, dénoncent «nettoyage social» de la région francilienne en vue des JO.

Un peu plus de 100 000 Ukrainiens ont trouvé refuge en France. Au Raincy, Olena et sa fille de 5 ans sont accueillies par Iris, directrice d’école, et son mari, mais espèrent pouvoir rentrer dans leur pays une fois la guerre terminée.

Au terme d’un marathon législatif de presque quatre ans, ce texte marque la fin du régime d’asile européen commun : un scandale, selon le député européen et ex-maire de Grande-Synthe Damien Carême.

Mercredi 21 février, la nation rendra solennellement hommage à Missak et Mélinée  Manouchian, quatre-vingts ans après la mort du résistant communiste. Une décision du Président qui ne fait pourtant pas l’unanimité.

Les secours sont intervenus samedi pour porter assistance à deux embarcations en difficulté au large des côtes du Pas-de-Calais. La préfecture a mis en garde «toute personne qui envisage de traverser la Manche sur les risques encourus».

Gérald Darmanin et Marie Guévenoux ont fait parvenir au collectif qui bloque l’archipel et aux élus un courrier contenant les engagements du gouvernement. Réunis en congrès, les «Forces vives» ont décidé de maintenir les barrages.

L‘angoisse de juger sur laquelle misait le père de l’abolition pour mettre un frein aux désirs de vengeance a laissé place à l’adoption de mesures pénales toujours plus répressives.

Les patrons du parti ont présenté l’initiative ce lundi 12 février à leurs parlementaires. Elle vise, si elle aboutit, à «rendre la parole au peuple français».

Ce dimanche à Mayotte, le ministre de l’Intérieur a annoncé vouloir réformer la Constitution afin de couper court à «l’attractivité de l’archipel». Une brèche qui suscite l’ire de la gauche et dans laquelle la droite s'engouffre volontiers.

En annonçant, ce dimanche 11 février, l’abolition du droit du sol dans ce département de l’océan Indien, le ministre de l’Intérieur parachève une tendance longue et consacre un statut législatif déjà unique par rapport au reste du pays.

Plusieurs personnalités de gauche se sont indignées dimanche 11 février après l’annonce par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, de la suppression du droit du sol dans le 101e département français, en proie à une crise migratoire.

Le ministre de l’Intérieur, qui vient d’arriver sur l’île de l’océan Indien en proie à une crise migratoire, des pénuries et un mouvement de blocage depuis trois semaines, tente d’éteindre le feu de la contestation.

Depuis le 22 janvier, les principaux axes routiers du 101e département français sont bloqués par des manifestants qui demandent plus de moyens pour lutter contre les violences et l’immigration. Sur place, la vie est à l’arrêt.

Le Conseil d’État a limité vendredi 2 février ce dispositif, rappelant qu’ils devaient s’inscrire dans le cadre d’accords bilatéraux. Une victoire pour les associations de défense des étrangers.

Le groupe, allié de la droite au palais du Luxembourg, souhaite réexaminer 16 mesures censurées au motif qu’elles étaient «cavalières» par le Conseil constitutionnel le 25 janvier.

A travers l’histoire d’Hanaë Bossert, jeune Marseillaise confrontée à la mort de sa grand-mère d’origine vietnamienne, le podcast explore la guerre, la violence, l’exil, et leurs empreintes sur les familles d’immigrés.

Human Rights Watch dénonce ce mardi 30 janvier les conditions de traitements des enfants étrangers isolés à Marseille. Selon l’ONG, la moitié d’entre eux se voient refuser le statut de mineur et se retrouvent privés de leurs droits.

Le président de la République Emmanuel Macron a promulgué vendredi 26 janvier la loi immigration largement censurée par le Conseil constitutionnel accusé par la droite d’avoir commis un «coup d’Etat de droit».

Quelques heures après la décision des «sages», Gérald Darmanin a annoncé jeudi 25 janvier au soir que la version finale du texte devrait être promulguée «dans les heures qui viennent». «Libé» fait le point sur ce qu’il reste dedans.

Emmanuel Macron est largement responsable du fiasco engendré par cette loi anti humaniste, heureusement censurée. Il sera également responsable de ses conséquences pour notre démocratie.

En retoquant largement le texte du gouvernement adopté à l’Assemblée avec les voix de la droite et de l’extrême droite, les «sages» ont écarté les éléments les plus décriés, même si les droits des étrangers continuent de reculer.

En censurant, jeudi 25 janvier, une trentaine d’articles de la loi immigration au motif qu’ils relevaient de la «législation sociale», le Conseil constitutionnel n’a pas enterré pour de bon la préférence nationale.

Depuis l’attaque du Hamas, les actes antisémites et islamophobes explosent. D’un côté comme de l’autre on se désigne du doigt. Pourtant les deux parties nourrissent un même sentiment : la peur.

35 des 86 articles du projet de loi ont été totalement ou partiellement censurés par les sages, estimant que l’essentiel d’entre eux n’avaient pas leur place dans le périmètre de ce texte de loi.

La Direction générale des étrangers en France a présenté ce jeudi 25 janvier les chiffres de l’immigration pour l'année pas. 17 000 obligations de quitter le territoire ont notamment été prononcées.

Le Conseil constitutionnel rend sa décision sur la loi immigration ce jeudi 25 janvier. Sur la cinquantaine d’articles contestés, plusieurs dizaines risquent d’être retoquées.

Cavaliers législatifs, ruptures d’égalité, atteintes aux droits fondamentaux… Plusieurs dispositions du texte adopté mardi 19 décembre par l’Assemblée pourraient être écartés par les juges, jeudi 25 janvier.

Réarmer ? Régénérer ? Pour que «la France reste la France» ? Derrière les mots du gouvernement actuel, il y a hélas une logique. On exalte la «communauté» nationale pour mener une politique de classe, hostile à plus de 90 % de la population

Alors que le Conseil constitutionnel se prononce ce jeudi 25 janvier sur le projet de loi immigration, l’inquiétude est grande pour les familles monoparentales étrangères, un groupe vulnérable qui dépend beaucoup des prestations sociales.

Une centaine d’occupants dont une soixantaine d’enfants dorment depuis une semaine à l’école Montel, dans le IXe arrondissement de Lyon, grâce à l’action du collectif de parents d’élèves Jamais sans toit, qui dénoncent l’inaction de l’Etat.

Tandis que le RN et LR savourent leur réussite au Parlement et que le Président espère qu’une partie du texte sera censurée par le Conseil constitutionnel, la gauche cherche des solutions. Des manifestations sont organisées ce dimanche.

Une soixantaines de dessinateurs ont caricaturé les députés qui ont voté fin décembre la loi immigration. Objectif : montrer au grand public le visage de ceux qui permettent à l’extrême droite de s’installer en France.

Engagés dans le collectif «En cuisine contre la loi raciste», plusieurs centaines de chefs et associations ont signé un manifeste et défileront ce dimanche 21 janvier contre sa promulgation.

A Nice, l’association Azur développement service, qui compte 300 salariés, repose pour moitié sur des travailleurs non français. Pour son président, les mesures a minima contenues dans la loi ne changeront rien aux problèmes de recrutement.