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Le Libé des écrivain·es

Bruno Retailleau, l’étrange obsession de l’étranger, par Hemley Boum

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Au point presse des six mois du ministre de l’Intérieur et de François-Noël Buffet place Beauvau, jeudi 10 avril, une constante demeure : une vision purement négative de l’immigration.
Bruno Retailleau au ministère de l'Intérieur, à Paris, le 10 avril 2025. (Abdul Saboor/Reuters)
par Hemley Boum
publié le 10 avril 2025 à 18h49

A l’occasion du Festival du livre de Paris les 11, 12 et 13 avril, nos journalistes cèdent la place à des autrices et auteurs pour cette 18e édition du Libé des écrivain·es. Retrouvez tous les articles ici.

La place Beauvau n’est pas un endroit qui m’inspire de la curiosité. Je n’y serais pas allée si ce n’était pour rédiger cet article. Il est de l’immigration comme des autres sujets que je trouve trop importants, sensibles, pour être abandonnés à des politiciens. Il suffit de savoir en substance à quel camp ils appartiennent et quelles sont leurs allégeances pour les inscrire sans trop se tromper dans un des courants peu nuancés qui fracturent notre société.

Les idées défendues par Bruno Retailleau se sont certes exacerbées depuis qu’il occupe un ministère régalien, il a pris de l’envergure et de la lumière à la place centrale qui est la sienne, mais il faut bien lui reconnaître une constance dans son obsession de l’immigration et de l’ostracisation des étrangers. Il n’y a rien à en dire, rien à en attendre.

Malgré tout, lorsque Libération m’a proposé de participer au point presse des six mois de Bruno Retailleau et François-Noël Buffet place Beauvau, jeudi 10 avril, j’a