Le dossier algérien devient un peu plus brûlant après la décision d’Alger, rendue publique lundi 17 mars, de retoquer la liste d’une soixantaine d’Algériens faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire (OQTF) fournie par la France. Parmi les ressortissants visés par une OQTF que l’Algérie refuse d’accueillir figure l’auteur de l’attaque de Mulhouse en février. En réaction à cette fin de non-recevoir, Bruno Retailleau, à l’unisson de la droite et l’extrême droite, durcit encore le ton. Le ministre de l’Intérieur a redit sa volonté d’une «riposte graduée» vis-à-vis d’Alger, jusqu’à une «remise en cause des accords de 1968», texte qui réglemente les circulations, l’emploi e
Interview
«En voulant maintenir la pression sur Alger, Bruno Retailleau sert uniquement ses ambitions de politique intérieure»
Article réservé aux abonnés
Bruno Retailleau à l'Assemblée nationale, le 17 mars 2025. (Bertrand Guay/AFP)
publié le 19 mars 2025 à 7h10
Dans la même rubrique