Rennes, Dijon, Montpellier, Besançon, Chambéry, Avignon… Plusieurs milliers de personnes ont défilé dans plusieurs villes en France mercredi soir pour dénoncer la loi immigration adoptée la veille par le Parlement. Dans le centre-ville de Rennes, les manifestants sont partis en convoi peu après 18h30 en direction de la mairie puis de la place Sainte-Anne, lieu de convergence de nombreuses manifestations contre la réforme des retraites. Les principaux syndicats ainsi que les grands partis de gauche avaient appelé à ce rassemblement contre la «capitulation de la Macronie face à l’extrême droite». Ils étaient plus d’un millier affirme Ouest France.
A Lille, ce sont au moins 300 personnes, parmi lesquelles de nombreux militants des organisations de gauche, se sont rassemblées place de la République contre cette loi immigration. Une manifestation à l’appel du collectif sans papiers CSP 59 à l’origine de l’appel.
Selon le Bien Public, un peu plus de 200 personnes ont par ailleurs défilé dans le calme pour protester contre la loi en parallèle de l’interview d’Emmanuel Macron sur France 5 à l’appel de syndicats, de partis politiques et d’associations. «Faute de titre de séjour, la vie d’un nombre croissant de personnes étrangères en France, extrêmement précarisée, sera rendue infernale», expliquait notamment le communiqué.
Texte «inspiré du RN»
Une cinquantaine de personnes s’est également rassemblée dans le centre-ville d’Avignon après que des syndicats et organisations politiques ont notamment dénoncé «la loi raciste de Macron-Darmanin» tandis que 200 personnes se sont rassemblées à Grenoble selon un journaliste du Dauphiné libéré. D’autres manifestations ont également eu lieu à Montpellier, Chambéry ou encore Besançon.
Des rassemblements sont également prévus ce jeudi soir, notamment à Lille ou encore Caen, à l’appel des syndicats contre ce texte «inspirer du RN» qui «est à marquer du sceau de l’ignominie» et «fait sauter des digues, laisse le champ libre à la xénophobie et à un racisme aujourd’hui complètement décomplexés». Ils exigent «la non-promulgation de la loi».