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Témoignage

Olena, Ukrainienne réfugiée en France : «Je voulais un chez moi, surtout pour ma fille»

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Guerre entre l'Ukraine et la Russiedossier
Depuis l’invasion russe, il y a deux ans, un peu plus de 100 000 Ukrainiens ont trouvé refuge en France. Au Raincy, Olena et sa fille de 5 ans sont accueillies par Iris, directrice d’école, et son mari, mais espèrent pouvoir rentrer dans leur pays une fois la guerre terminée.
Olena et sa fille Valentyna, réfugiées ukrainiennes, sont accueillies chez Iris (au centre) au Raincy depuis le 8 juillet. (Pauline Gauer/Libération)
publié le 24 février 2024 à 10h09

Olena apparaît à l’écran. Portable à la main, elle se balade dans son appartement. Des murs blancs. Du calme. Olena habite dans une petite ville portuaire du sud de l’Ukraine, Tchornomorsk. Sa fille joue dans sa chambre. Valentyna a 5 ans. Elle nous fait un signe de la main sans quitter du regard son puzzle. Olena est de passage dans son appartement. La vie de la psychologue est chamboulée. Elle a quitté l’Ukraine avec sa fille pour la France après l’invasion du pays par la Russie, il y a deux ans. Des réfugiés de guerre. Son mari était chauffeur. Il chargeait les cargaisons de céréales. C’était une autre vie. «Mon époux est soldat, il a récemment été nommé sergent. Lorsqu’il s’est engagé, il y a deux ans, comme tous les hommes en bonne santé, son peloton était composé de 44 personnes. Aujourd’hui, il en reste cinq. Les autres ? Ils ont été tués, blessés ou radiés en raison de graves blessures», explique la mère de famille derrière son écran.

Libé des Ukrainiens

Olena, 46 ans, est de retour en Ukraine pour des «raisons médicales». Sa fille a des problèmes respiratoires. Les premiers symptômes ont récemment fait leur apparition quelques semaines a