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Libération
Gestion des déchets

Incendie dans un centre de tri à Paris : plus de 60 % des départs de feux sont liés aux batteries au lithium et aux bouteilles de gaz

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Partout en France, les centres de gestion de déchets doivent faire face à une explosion des incendies ces dernières années, notamment liés à des erreurs de tri et à la présence intempestive de batteries au lithium et de cartouches de protoxyde d’azote.
Sur le site de l'incendie qui s'est déclaré la veille dans l'usine de recyclage du Syctom, dans le nord de Paris, le 8 avril 2025. (Dimitar Dilkoff/AFP)
publié le 8 avril 2025 à 19h19
(mis à jour le 8 avril 2025 à 21h25)

Le bâtiment est complètement ravagé. Un centre de déchets dans le nord-ouest de Paris, à proximité du palais de justice, a pris feu un peu avant 20 heures lundi 7 avril, sans faire de blessés. L’incendie s’est déclaré dans les locaux du Syctom, le service public de traitement et de valorisation des déchets ménagers de 82 communes de la région parisienne. Plus précisément, les flammes ont démarré dans une zone de stockage intermédiaire de papiers et cartons, mais l’origine du sinistre reste à confirmer, précise un communiqué de presse du Syctom.

Face à l’ampleur des volutes de fumées noires qui ont survolé la capitale, le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, a assuré ce mardi 8 avril sur France 2 qu’il «n’y a pas de problème de toxicité de l’air», ajoutant y faire «très très attention, évidemment». «Nous avons des protocoles pour pouvoir suivre ce type de situation et prendre toutes les mesures le cas échéant s’il était avéré qu’il y avait une toxicité dans l’air», a de son côté affirmé la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, sur BFM TV.

Sur la même chaîne, Corentin Duprey, président du Sycto