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Libération
Le spleen de Paris

«J’étais sur une autre planète, tout le monde était beau» : un an après les JO, les nostalgiques d’une heureuse symbiose

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Léon Marchand, la phryge-clito, Philippe Katerine tout nu et le cécifoot au pied de la tour Eiffel : un an après l’emballante cérémonie d’ouverture des JO, des Français éprouvent une sorte de JOstalgie, ce sentiment paradoxal d’avoir connu un bonheur intense mais trop court.
La «phryge-clito», mascotte des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. (Denis Allard/Libération)
publié le 26 juillet 2025 à 12h52

Paris est morne. En cette fin de mois de juillet, la clameur du Club France ne fait pas trembler la pelouse du parc de la Villette, seuls quelques badauds sont venus profiter d’un peu d’air frais au milieu de l’été. Aucune tribune d’acier ne se dresse près de la Concorde, les voitures ayant repris leur place sur les pavés. Au pied de la mairie du XIe et de l’hôtel de ville : rien, le vide, le silence, pas de drapeau tricolore accroché au balcon, pas de phryge-clito à l’horizon, pas d’écran géant pour célébrer le sacre du nageur Léon Marchand. Un été comme les autres dans la capitale.

La joie, la communion, les célébrations et l’allégresse des deux quinzaines passées ensemble l’année dernière lors des Jeux olympiques et paralympiques nous manquent terriblement. Un inst